Vraiment je n’aime pas les quais de gare
Ces blocs de béton où l’on se dit aurevoir
Tu sais ,
Ces aurevoirs qui trop souvent se transforment en adieux
Ces places où même Dieu ne veut pas baisser les yeux
Après tout nous mortels aurions du choisir d’autres lieux
Pour laisser mourir nos voeux.
Les quais de gare
C’est aussi de là que le train repart
Alors oui c’est vrai
Certains restent là l’air hagard
Regardant le train s’engouffrer dans le blizzard
Mais d’autres redémarrent
La tête dans la main , la main sur l’accoudoir
La fin d’un cauchemar
Le début d’une histoire
Bizarre qu’un simple quai de gare
Te fiche autant le cafard
Et à la fois
Te rende l’espoir
C.B.C novembre 2016