Il y a toutes ces choses dont j’ai rêvé, tous ces mots que j’aurai aimé t’entendre dire. Des milliers de mots gentils, de mots banals, de mots normaux, qui résonneront avec l’extraordinaire car ils auront été dits par toi.
Il y a toutes ces choses que je te dis sans que tu ne les entendes. Ils sont des appels à l’amour, des appels à toi, à nous. Ils sont nous deux à l’infini et, bientôt, en ajouteront trois ou quatre, au gré de notre amour.
Il n’existe de choses aussi belles que les tiennes, que tes mains, tes sourires, que nos soupirs et nos rires. Je conjugue mon avenir avec toi et tu promets qu’il sera plus-que-parfait. Nous effacerons nos blessures du passé et l’on se pansera au présent pour mieux vivre demain. À nous deux, nous nous promettons les plus belles des aventures et cela dépasse tous les happy end.
C’est alors que la dureté de la réalité me frappe. Ce sont mes rêves que j’évoque, que je voudrais vivre avec toi. Ton mutisme ne me donne guère d’indices sur tes sentiments, alors j’essaie de les deviner, de les transformer. Sois celui que j’attendais, celui que j’aimerais toute ma vie. Sois l’heureux élu et sois content de l’être.
Dans la force de mes rêves se trouve la douleur de l’attente, du manque. Le vide que que tu laisses fait place à toutes les hypothèses, parmi lesquelles, celle que tu ne m’aimes pas. Et dans celle-ci, ce sont toutes les autres que je questionne : trouverais-je celui qui apprendra à m’aimer sincèrement ?