Où sont les corps des femmes ?

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Je me regarde dans le miroir. Je m’accepte plus comme avant, parfois. Après des mots, des stéréotypes dans certains esprits rencontrées. Le vent est en mouvement, bouscule le temps. Epoque où le féminisme hurle, ses droits, ses envies de liberté, de sexualité, en confrontation, avec ses rêves d’autrefois, comme des restes de contes de fées qui ne s’oublient… Tout ce mélange, on nous dit d’être à a fois  prostitué et princesse, que le naturel vaut moins la peine qu’un conturing façon peste… Ne s’oublie pas pourtant les rêves de princesse, le prince qui reste. Mêlé à tout ça, le temps d’aujourd’hui crie liberté ! “Oui ! Montrons nos seins, si ils sont petits on les grossis! Silicone et bistouri. Montrons nos jambes, si elles sont fines, on les remplis ! Moulons nos fesses! Dodus, musclées, une paire de squat, protéines, et pourquoi pas le collier, et la laisse ?”  Pourquoi faut il que l’on s’attreigne !? Des rêves  de beauté, de corps sculptés, nouvelles normes, nouveaux principes de société… Des hommes qui nous soutiennent dans notre culte de l’apparence à être la plus belle…  Mais où sont les corps des femmes ? Notre singularité, notre corps qui bouge, notre simplicité…. Maintenant les poils sur le pubis, semblent être un deuxième style de féminisime… l’épilation, un style pour être sexy dans un monde que l’on trouve sexiste… je m’y retrouve plus… Je n’ai ni envie d’être sexy avec les codes dans lesquels on nous configure, je n’ai pas de toute façon cette morphologie. mes petits seins ont très tôt dit merde, une grossesse, l’envie de donner vie, les feront grossir en accord avec ce corps encore biologique…

Mode confuse entre playboy, entrevue et le pornolibre, veut nous faire croire qu’il faut pour être féminine,forme voyante aux tenues alléchantes… Objet de désir, faut-il être pour se sentir libre ? Et s’offenser lorsqu’un homme nous interpelle ? N’ais-ce pas parfois un peu mauvaise foi de notre part ?

Un jour une amie me disait…. que la prison dorée, du foyer tout rangé, s’est transposé, à avoir un physique idéal, être surféminisé; correspondant toujours à la demande … Et les femmes militent en France mais pourquoi donc ? Je ne me sens pas tellement féministe. Je me sens juste femme, et ou bien féministe, je me le sens plus en dehors de ces pays occidentaux, à l’étranger, quand je vois le quotidien des femmes, qui n’ont pas les mêmes chaines….

Je regrette presque les tops modèles d’autrefois, elles semblaient sourire “vrai”, être choisies pour leur authenticité, je me voyais grandir avec des images qui me faisaient rêver une certaine réalité, plus belle… Maintenant ces femmes déguisées, sur-maquillées, personnalités souvent formatées, valeurs de gentillesse manquant de sincérité, avec cette mode fade ” je suis une connasse”; qui voudrait dire qu’être gentille, respectueuse ne seraient pas aimable et respecté, par ce partenaire tant souhaité…

… Ce que je voies Dans les  médias me passent parfois au dessus de la tête, comme cela me déçois aussi quand je vois, la vraie vie se modeler sur ça….

Alors je fais l’éloge de ces corps, de ces corps imparfaits, selon ces codes, qui sont si doux à aimer… De ces formes qui font appelle à la tendresse, de ces formes légères ou lourdes, fragiles ou fortes, marquées ou lisses, jeunes ou vieilles… qu’on a le droit aussi de ne pas mettre en valeur, de ne pas montrer, ou de montrer aussi librement sans but recherché, dans une profonde liberté, vivante, de ces dénudés, comme les saisons nous l’encourageraient… de ces styles de femmes, Femmes, sans pour autant jouer la Femme, parce qu’on peut être femme, sans maquillage, sans talon, avec des passions des rêves, comme les Hommes nous le montrent plus souvent, même si eux aussi vivent avec leur normes et leur pression, auxquels aussi, notre oreille doit être porté…. mais aussi , des envies vieilles comme le temps, de juste vouloir un foyer et mettre au monde un enfant, de se sentir aimer et d’aimer, de créer, d’innover, de s’aimer, de se nourrir plus de soleil et de vent, d’eau et de terre, que de talon, de désirs parfois absents de rires… Parce qu’on se laisse libre de ne pas se définir; et encore moins  à travers un corps, à travers un style, parce qu’on bouge au gré de nous même, parce qu’ on est pas pleine de complexe, mais que l’humain est complexe, parce s’aimer c’est accepter, que notre santé est si précieuse et  pas le moule dans lequel on doit s’écraser… Sommes nous des tartes ?

Parce qu’on a le droit de cesser, de nourrir les hommes par ce que la société nous fait attendre d’être, et si  c’est parce que c’est l’amour qui est derrière tout ça, ce désir de vivre un amour à travers nos fantasmes de beauté, alors soyons juste nous même, pour peut-être connaître ce que c’est. Et parce que bien que l’emballage puisse toujours séduire, le contenu est toujours ce que l’on retient, ce que l’on aime, ce à quoi en revient…

Un corps est certainement un reflet aussi de nous-même. Et si il est singulier, c’est parce que notre personne entière l’est.

 

 

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