Finalement, j’ai choisi un sujet plus personnel pour le sujet du jour : devenir soi même. Oui « devenir » soi même ! Devenir soi même est un chemin difficile qui nous mène au « être » soi même. Mais pour “être soi” même, il faut très souvent s’émanciper et s’autoriser à vivre en fonction de ses propres rêves, motivations, principes ou croyances et non ceux des autres. Ça à l’air très simple dit comme ça mais c’est un exercice profond. C’est l’aventure dans laquelle je me suis embarquée. Je vous explique.
Je suis entrain de lire un livre passionnant, qui m’est tombé dans les mains par hasard, au moment où je me sentais en détresse et angoissée. Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais il y a des situations précises où je reçois des électrochocs. « Bizarrement » quand je suis sensée être détendue, à ces moments j’angoisse, je panique et mon angoisse profonde ressurgie : Que vais-je faire de ma vie ? Et oui, cette question qui revient finalement très souvent me trotte toujours dans la tête. En règle générale, je la cache sous les habitudes du quotidien et la poursuite des chemins tracés. Certain(e)s voient peut-être de quoi je parle. On poursuit sa routine en faisant abstraction du gros point d’interrogation qui vient d’apparaître dans notre esprit. Quelque part c’est plus rassurant. En fait, j’ai toujours fait sagement ce que mes parents ou ma famille attendait de moi. Depuis l’enfance , j’ai compris que le « projet » qu’on avait pour moi était que je fasse des études (grandes si possible), que je trouve un métier qui me permette de bien gagner ma vie et un mari qui, si possible, ait suivi à peu prêt la même route. Rien de bien méchant là dedans, après tout, les gens qui nous aime ne veulent que ce qu’ils croient être bien pour nous. Mais en fin de compte leurs croyances briment notre créativité, nos motivations profondes, bref nous empêche de nous épanouir. C’est risqué tout ça ! On peut se retrouver à l’aube de ses 25 ans incapable de savoir ce que l’on aime dans la vie, persuadée qu’on arrivera à rien, parce qu’on en est incapable et que le théâtre , la musique ou l’écriture sont de toute façon des hobbies et non des métiers. Ça va loin toute cette histoire je trouve. Pas vous ?
Toute cette « petite » introduction pour vous dire que ce livre, « Transformez votre vie » , pousse le lecteur à se questionner sur les messages « négatifs » qui nous ont été transmis par nos parents, nos proches, nos amis et autres durant notre enfance. Quand j’ai terminé mon bacchelor en 2013, c’est là que le stress a commencé. Tu te rends compte que le « plan » ne te correspond pas au final. Que ton avenir risque de se limiter à un travail dans un bureau pour une boîte qui ne pense qu’à faire du fric. Qu’il n ‘y pas de place pour la créativité dans un univers de billet vert, jaune ou violet et que tout simplement, ce n’est pas ta voie. Je ne vous raconte pas le choc sismique ! Depuis lors, je suis dans une boucle à trois phase de « je ne sais pas quoi faire», « je vais essayé ça » et « en fait je suis nulle je n’y arriverai pas ». Pourquoi je vous raconte ça (genre la fille raconte sa life quoi) c’est parce que grâce à ce livre, j’ai compris que cette idée que je n’arriverai pas à faire ce que j’entreprend et qui me pousse à avorter toutes les activités qui me plaisent au départ, provient des messages « négatifs » que mes parents, proches, amis et autres ont imprimés dans mon esprit, sans le vouloir. On ne va pas se mentir, certains sont plus sensibles que d’autres aux regards de leur parents. Moi je voulais que mon père soit fier de moi, que ma mère soit fière de moi, que mes grands-parents soient fiers de moi. Donc j’ai suivi. Si bien que quand mon père me disait ou me faisait comprendre que je n’y arriverai pas si je voulais écrire ou devenir actrice je me fâchais, puis je me pliais. Ah la vie ….
Ce que je veux vous dire aujourd’hui c’est que je vois tous les dégâts que peuvent causer l’image et les perceptions que les autres ont de nous-même. On ne peut pas se laisser engloutir par la conception du monde des autres, sinon on s’éteint. Je n’en veux pas à mon père et de là où il est je lui envoie un gros bisou pour la fête des pères qui vient de passer. Je sais qu’il ne voulait que mon bien, mais aujourd’hui je prends ma vie en main. J’avance vers mon « moi ». Je sais que je suis capable de faire ce que j’aime tout simplement parce que si c’est ce que j’aime je me dois, pour l’amour de moi, d’essayer et d’aller au bout. Et devinez quoi ? Vous aussi vous êtes capables de faire ce qui vous plaît et vous avez le droit de faire ce que vous aimez. Il suffit que vous vous en donniez l’autorisation. Je remercie Tite et Émilie pour ce livre qui est un très beau cadeau. Finalement pour être authentique il semble qu’il faille savoir s’émanciper…
Pour finir en musique, je vous conseille : Sans rancune – Corneille
C.B.C 20 juin 2016 | PoetikProzaik
Bonjour,
Etre soi même devant les gens ou certaines personnes de sa famille n’est pas évident.
Mais une fois que nous faisons abstraction de tous sa, alors beaucoup de choses change à l’intérieur de nous.
L’importance est de savoir qui nous sommes
Dans quel direction nous allons
Et qu’es qui nous rend heureux afin d’être toujours maître de sa vie.
Je félicite Poetikeprozaik d’avoir traité d’une manière très simple et original ce sujet sur l’authenticité.
Bonne continuation.
David VERIN