Quoi de mieux qu’un peu de poésie. Nous vous faisons découvrir la poétesse syrienne Mariam Al Masri avec un de ses poèmes extrait de son ouvrage “Les âmes aux pieds nus”.
Les femmes comme moi
ignorent la parole
le mot leur reste en travers de la gorge
comme une arête
qu’elles préfèrent avaler.
Les femmes comme moi
ne savent que pleurer
à larmes rétives
Qui soudain
percent et s’écoulent
comme une veine coupée
Les femmes comme moi
endurent des coups
et n’osent pas les rendre
Elles tremblent de colère
réprimée
Lionnes en cage
Les femmes comme moi
rêvent …
de liberté…