“The Fat Femme Sisters” nous informent que le terme “Grosse” n’est pas un mot sale, mais une révolution!

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Une grande partie du mouvement “Plus Size” est dirigée par des femmes blanches comme Ashley Graham et Tess Holliday. Bien que leurs voix et leurs actions soient importantes, il est également essentiel que les femmes de couleur et les autres groupes marginalisés puissent aussi valoriser leur beauté.

TiKA Simone, musicienne canadienne et fondatrice de BAREGYAL; une fête saisonnière centrée sur les femmes de couleur , afin de combattre et rompre les connotations négatives qui entourent toutes les femmes, et en particulier les femmes de couleur, dans la culture populaire d’aujourd’hui, est fatiguée du manque de représentation des gros, des noirs et des femmes dans les médias et en ligne. Ainsi, dans une toute nouvelle série de photos  “The Fat Femme Sisters” qu’elle a diffusée via Instagram à la fin du mois de septembre, elle rendre hommage à la diversité des corps et à toutes les « Fat Femme Sisters » à travers cette série photographiée par Anthony Gebrehiwot. Une façon de montrer à tous qu’elles s’assument et veulent partager cette vision du black body positivy. « J’avais la vision de femmes noires autour de moi, se tenant à mes côtés mais je voulais qu’elles me ressemblent car je n’avais jamais vu de gros corps noirs ensemble habillés tout en blanc. » explique-t-elle dans une interview accordée à Yahoo.

Photographe Anthony Gebrehiwot

Depuis sa sortie, le projet a ouvert un important dialogue sur l’intersectionnalité – ou la reconnaissance du chevauchement des différences de race, de classe, de sexe et de capacité – dans le monde de la positivité corporelle. « Nous sommes tout ce que le monde déteste. Grosses. Noires. Femmes. Et pourtant, nous existons. Sans complexe et sans honte (…) Nous nous aimons. »

Photographe Anthony Gebrehiwot

Si certaines blogeuses plus size ou models curvy sont mis en lumière grâce à leur prise de position sur l’acceptation et l’amour de soi, le chemin est encore long. En effet, il existe dans la société une peur, voire une haine de l’obésité, ou des personnes obèses. Le terme « Fatphobia », ou grossophobie en français, a même vu le jour ces dernières années

Une de ses quatre amies, Sashagai (Sasha) Ruddock, a fait le choix de participer à ce shoot, si nécessaire pour ces femmes qu’on voit rarement dans les médias. Elle explique : « Parce que  je suis une femme noire qui est aussi une grosse femme, je comprends réellement les combats que les femmes de cette même communauté doivent gérer. »

Photographe Anthony Gebrehiwot

 

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