L’été dernier, j’ai passé quelques semaines en Inde.
Ma vie d’indienne, waaaawww, vraiment j’aurais tellement de choses à te raconter, ma première rencontre avec une speedy araignée géante (une grosse araignée qui allait très très très vite), l’excellent goût des mangues et sapotilles qui touchaient mes lèvres, les magnifiques paysages et festivals que j’ai pu découvrir. Mais tu sais quoi, ce ne serait plus un article mais un roman que tu lirais, alors j’essaierai de t’en dire autant que faire se peut (et si tu veux plus dis-le moi en commentaire et je ferai un 2). Accroche-toi, c’est parti pour un grand voyage (8h depuis Paris en vol direct).
Ma vie d’européenne en Inde
Déjà pour arriver au village dans lequel j’allais séjourner, Phaltan. On m’a dit, je cite : “c’est tout près de Mumbai” : 6h de route !!! Tu me diras arrête de râler, Paris – Toulouse c’est 7h. Oui oui mais en Inde les transports ce n’est pas pareil. Pour faire à l’économie (ça n’a été que pour l’aller, au retour j’ai pris un bus plus cher direct et climatisé -_-’ ) j’ai pris un bus puis une jeep, je suis passée non loin de canyons, j’ai traversé des ruisseaux, j’ai pris un autre bus et j’ai fini à moto… Nous étions trois, trois adultes sur la même moto. (Tu le vis ?) Mais honnêtement qu’est-ce que j’ai adoré !
La grande question serait sûrement oh comment ça ce n’était pas ta première fois ? Et puis déjà, pourquoi n’es-tu pas restée à Mumbai, pourquoi Phaltan?
En fait en 2013, j’y ai effectué mon stage de fin d’étude. Le but était d’apporter une forme d’électricité aux villageois qui n’en avaient pas. Comme tu le sais sans doute l’Inde est un pays surpeuplé et “sous-développé”, tous les habitants ne bénéficient pas d’eau courante et d’électricité surtout dans les villages reculés.
J’ai donc tenté l’aventure et travaillé dans un institut de recherche sur la conception d’une lanterne qui permettait d’éclairer en toute sécurité une habitation mais également de cuisiner. J’étais FASCINÉE par ce projet et je mangeais à l’oeil dès que l’on devait tester le cuiseur de la lanterne (mais ça reste entre nous).
J’y suis restée 6 mois, j’étais quasi indienne. “Main rachel dee phaltan hoon”, je suis Rachel de Phaltan, en hindi, une langue que j’ai dû apprendre car tout le monde ne parle pas anglais et encore moins dans les villages retirés.
Merci pour le partage ! Je suis allée voir le blog du coup pour en savoir plus 🙂
L’Inde est sur ma to do 🙂