Mesdames, le concept de “développement personnel” ça vous dit quelque chose ?
C’est une discipline issue de la psychologie humaniste et qui s’est développée dans les années 60 aux Etats-Unis. Le développement personnel regroupe 4 grands axes :
– relation à soi : Comment est-ce que je nourris ou sabote ma relation avec moi-même?
– relation à son histoire : Comment est-ce que je comprends et repousse /intègre dans ma vie les éléments de mon histoire personnelle et familiale ?
– relation à autrui : Comment est-ce que je nourris ou sabote mes relations à autrui ?
– relation au divin : Comment est-ce que je me situe au niveau de ma spiritualité, mes croyances, ma religion ?
L’enjeu est de prendre le pouvoir sur soi-même, pour améliorer sa qualité de vie.
Le développement personnel interroge la notion de bien-être, de manière très personnelle : à savoir qu’est-ce que je fais pour me sentir bien dans ma tête, dans mon corps, dans mon cœur, dans ma vie ?
Il s’agit de s’interroger sur soi afin de pouvoir recourir à des méthodes (coaching, psychologie, méditation de pleine conscience, relaxation, hypnothérapie, analyse transactionnelle…) susceptibles d’alimenter, faire émerger, favoriser ce bien-être.
Ce que l’on appelle l’alignement ou la congruence, c’est lorsque vos actes, vos paroles et vos pensées sont orientées dans la même direction et que par conséquent vous êtes en accord avec vous-même. Ainsi, le développement personnel relève du domaine de la connaissance, l’appréciation et la valorisation de soi / l’amélioration des interactions avec autrui / la réalisation d’objectifs, projets, idéaux, ambitions / la qualité de vie : épanouissement, sérénité et bien-être.
Avez-vous un budget mensuel, trimestriel, semestriel, annuel dédié à cela ? Pourquoi, non?
Au même titre que vous investissez dans une belle paire de chaussures, un nouveau sac à main ou un nouveau vêtement “so fashion”, pensez à investir dans votre bien-être.
Vous constatez donc que nous sommes toutes concernées par des préoccupations de développement personnel, même si nous ne leur accordons pas toutes le même niveau d’importance dans nos vies. Et c’est bien dommage !
Qu’est-ce qui fait que certaines d’entre nous se disent que les questions de : quête de sens et qualité de vie, n’impactent pas leur quotidien ? Peut-être tout simplement des barrières psychologiques nées d’un conditionnement social, sociétal, familial, éducatif qui suggère que :
– ce sont les personnes fragiles, perturbées, malades ou en détresse, qui ont besoin de se poser autant de questions.
– ce sont les bourgeoises qui s’ennuient qui ont le temps et l’énergie pour investir dans des démarches liées à cette recherche de bien-être et cette quête de sens.
– ça ne sert à rien.
En réponse, sachez qu’il est préférable de ne pas attendre d’aller mal pour se préoccuper d’aller bien. Le bien-être est un enjeu universel car “nous ne sommes pas venues ici pour souffrir, ok ?!”
Plus sérieusement, est-il nécessaire de préciser qu’il ne s’agit pas d’un truc de blancs, ni d’un truc de bobos, ni d’un truc de femmes. “U-N-I-V-E-R-S-E-L”, vous saisissez ?!
Le développement personnel vous permet de savourer et apprécier davantage vos joies et relativiser et gérer mieux vos déceptions et vos peines, quelles que soient votre couleur, votre culture, votre origine, etc. La nature humaine et le fait que nous ne sommes que de passage sur cette Terre, amènent des questions dites “existentielles” (du genre : Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre ?) dont les réponses ou leur recherche contribuent à notre bien-être, ainsi qu’à notre stabilité émotionnelle et psychologique.
Votre intégrité psychique, votre santé mentale, constituent des biens précieux et non interchangeables. Il vous faut donc les protéger, les préserver et les chérir, en leur accordant les égards et les soins adéquats. Ne pas vouloir s’interroger c’est risquer d’être dans le déni ou l’ignorance de vos propres besoins.
A l’inverse, la société de consommation sacralise et banalise l’acquisition, l’accumulation de biens matériels dont l’obsolescence programmée ou l’apparition d’une nouvelle tendance, entraînera le délaissement, le rejet ou la mise au rebut.
Etre à l’écoute de son/ses état(s) intérieur(s) cela va au-delà de la simple écoute de vos sensations physiques, de vos besoins physiologiques ou de vos envies. Etre à l’écoute de vos besoins profonds nécessite de développer des capacités de recul, d’introspection et de remise en question. Ainsi, au-delà de vos sens, vous percevrez : les émotions refoulées, les doutes non exprimés, les désirs inavoués, les questions non formulées, les non-dits, les sujets tabous… Toutes ces choses constituent des freins à votre évolution personnelle car elles vous font basculer dans : les stratégies d’évitement, l’aigreur, la frustration, le déni, les cercles vicieux, la colère, la tristesse, la dépression…
En conclusion, sachez que le coaching en développement personnel est une pratique qui vise à vous accompagner dans périodes de transition / changements, en favorisant l’auto-décision, la responsabilisation, la prise de conscience et le questionnement, voire la remise en question de vos propres modes de fonctionnement, de pensées, d’action, afin d’envisager les ajustements, aménagements, modifications, axes d’améliorations envisageables pour garantir / améliorer / entretenir votre qualité de vie : épanouissement, sérénité, bien-être.
Dorothée DIBAYA – Do Coaching Coach professionnelle https://docoaching.fr/ https://www.facebook.com/DoCoaching.Fr/