Alors que le printemps est censé pointer le bout de son nez, nous disons bientôt au revoir au joli mois pluvieux de mars. Enfin! me direz vous, tant le soleil a souvent manqué.
Cependant, il est une chose qui n’a pas manqué en ce troisième mois de l’année : DE DÉLICIEUX MOMENTS DE RENCONTRES. Oui, le mois de mars a été riche en événements, en rencontre et en échange pour Reines Des Temps Modernes.
Allez hop, session de rattrapage pour ceux qui auraient tout loupé.
Si le 8 mars marquait la Journée internationale des droits de la femme, c’était aussi une date spéciale pour le projet #RTM. En effet, cette date marquait la fin de la campagne de crowdfunding. Plus de 115 participants, plus de 4000e récoltés, des interviews, des articles tout cela en 40 jours de campagne. Mais l’objectif n’ayant pas été atteint, la somme récoltée fut intégralement remboursée aux contributeurs.
A peine le temps de laisser place à la frustration et aux regrets que déjà l’univers me souffle à l’oreille qu’il s’agit toujours d’un mal pour un bien. Et pour cause, quatre jours avant la fin de la campagne, alors même que je savais qu’il n’y avait plus vraiment d’espoir, je reçois un appel de Lorenz.
Lorenz s’occupe de la communication d’un restaurant qui vient d’ouvrir : The Creole Bistrot. Il m’explique que lui et son équipe aimeraient que l’on collabore sur un événement qui permettrait de célébrer cette fameuse journée des droits de la femme et qui me permettrait aussi de clore ma campagne de crowdfunding afin de remercier les personnes qui m’ont soutenu pendant ces 40 jours. L’idée me plait.
Ainsi, nous nous rencontrons lui, l’artiste Freepon, Morgan ( graphiste) et le chef du restaurant, Stéphane Sorbon et moi. En deux heures, le programme de la FOOD & BOOKS est bouclé :
- Découverte du prototype de Reines Des Temps Modernes
- Questions/réponses avec l’auteure
- Slam accompagné à la guitare par Freepon
- Dégustation offerte de mets spécialement pensés aux couleurs de Reines Des Temps Modernes
Une semaine plus tard, le 11 mars, a donc lieu la première FOOD & BOOKS. Nous étions plus d’une trentaine et au vu des retours que nous avons eu, nous pouvons dire que ce fut une réussite. Il se pourrait même qu’il y en ait d’autres :).
Pas le temps de souffler, 5 jours plus tard a lieu un événement sur lequel nous travaillions depuis quelques mois déjà : l’exposition M A T T E R à l’occasion des 10 ans de la Hip Hop Love Soul (#HHLS). Une exposition sur le féminisme et la black culture que nous avons partagé avec trois autres talentueuses artistes : Johanna Tordjman, Estia Tofographiste et Tiffanie Delune.
Le 16 mars dernier #RTM participait donc a sa première exposition collaborative. A l’origine de cet événement, Didier Piquionne et son agenceMake it Clap ainsi que la directrice artistique de l’expo Tiyi Kalmery.
Le stress était à son maximum car nous voulions être à la hauteur de cet événement. Nous voulions plongé le public dans l’univers de Reines Des Temps Modernes en faisant revivre trois de nos héroïnes : Abla Pokou, Anna Zingha et Seh Dong Hong Beh. Le public a donc pu découvrir des photographies, un jeu de rôle, des jeux de lumières, de la lecture de textes issus du livre et surtout le prototype de Reines Des Temps Modernes. Après 4 passages offert au public, la pression redescend. Tout s’est bien passé, le public a eu l’air d’apprécier ce qu’il voyait et nous, nous étions fiers du travail accompli. Ce fut un véritable travail d’équipe. Et je tiens d’ailleurs à remercier une fois de plus toute la team #RTM qui comme a son habitude a été parfaite.
Et puis enfin ce samedi 19 mars, je me suis rendue à l’incontournable Salon du Livre. J’avais rendez-vous avec une maison d’édition canadienne avec laquelle nous échangeons depuis quelques mois. C’était le parfait endroit pour leur présenter le prototype de Reines Des Temps Modernes. Un petit moment de vérité car il me tardait d’avoir le retour de professionnels de l’édition.
Le point positif, c’est que je n’ai eu que de bon, voir d’excellents retours. Ils ont validé le projet en me disant que le travail était de qualité, et que ce genre de projet n’existait pas actuellement dans le monde de l’édition. Le point négatif vient du point positif car qui dit travail de qualité dit contenu coûteux pour les maisons d’édition. Le directeur de la maison d’édition m’a donc clairement dit qu’aucune maison d’édition ne me suivrait sur un tel projet car ce genre de projet n’existe pas actuellement et leur coûtera beaucoup trop cher à moins d’arriver avec un apport conséquent.
Bilan mitigé donc de mon côté, j’étais à la fois déprimée et remontée à bloc. D’un côté, je me disais que la route est encore longue car il va falloir redoubler d’effort pour atteindre l’objectif que je me suis fixée et d’un autre côté je me disais “super, si ça n’existe pas c’est qu’il s’agit d’un joli challenge à relever et que nous tenons peut être quelque chose de bien plus grand que nous entre les mains”.
Résultat ma motivation oscille un peu comme la météo de ce joli mois de mars, entre moments pluvieux et belles éclaircies avec la ferme conviction que le printemps finira par gagner la bataille :).