Le mental, la pensée, et notre corps.
Je vis dans un tourbillon de sensibilité à l’intérieur de moi, équilibré par la stabilité d’une vie saine, et entourée. Mais les piliers ne soutiennent pas toujours ou se bousculent à chaque chagrin d’amour, déception…ou bien plus: épreuve violente que la vie parfois présente. Les années défilent, passent. Parfois on les savoure. Comme si on avait toujours 24 ans. Puis parfois on se réveille, et on se demande ce que signifient ces dernières années, ce chiffre que l’on trouve trop grand, qui redonne envie de vivre un âge que l’on a laissé défilé sous nos yeux. Sans être mélancolique ou morose. Ça réveille, on ré-ouvre les yeux, pour ne plus subir la vie mais la vivre. Retrouver le poivre rose qui parfume un plat qui n’aurait pas de particularité.
Dans ces moments, où le psychisme vacille, c’est le corps qui parle aussi. Il maigrit, il perd l’appétit. On le force, jusqu’à ne plus avoir la force. Les regards d’inquiétude des proches, alimentent sa propre inquiétude. On perd estime, et on perd courage. Les piliers extérieurs se détachent un peu… et nos pensées s’emmêlent. La bobine de fil emmêler.
L’expérience, peut être choquante. Peut-être dur.
Médicamentation, prise de décision extérieur, doute de sa personne. Tout ce système veut que ca bouge très vite. On regrossit vite. Trop vite? On devient définit comme porteur d’un problème, sans explication de là où pousse la racine. On veut juste couper la mauvaises herbes a perpétuité, mais elle pousse encore.
Je n’ai pas envie, de raconter ces multitudes d’anecdotes que l’on peut rencontrer à travers cette expérience: parfois drôle, parfois violente, parfois dur, parfois tendre.
Ce qui est sur c’est que ca évoque des questions. Sur la sur-normalisation, la sur-conformisation du comportement. Les attentes presque folle, de ce qui veulent soigner la folie, la depression. Ou bien tout simplement se rendre compte, que si ca peut aider, pour de grand nombre, cela devient dans une vie une difficulté. Comment aussi, cette concentration de personne en difficulté peut-être aussi anxiogène pour les patients. Le film Vol-au-dessus d’un nid de coucou, aussi ancien qu’il soit, avec l’évolution qui a pu avoir… est parfois encore un reflet de certaines institutions.”
Dans hôpital il y a Espoir. Réside en ce mot, le sentiment qui rassemble ceux qui rentrent dans cet endroit. Ce mot à la fois fort, et incertain.